De nos jours et depuis quelques décennies maintenant, la pollution est un sujet que l’on retrouve
tous les jours dans les médias, un sujet de discussion, un sujet politique, un sujet de société.
Mais elle ne se traduit pas toujours de la manière dont on le pense. Le seul point commun de
toutes les pollution est son impact inexorable et incontestable sur la santé et son reflet sur notre
mode de consommation. Dans ces séries j’ai essayé de montrer, de mettre en lumière la pollution
de notre réalité à tous.
La première série , nommée à visage découvert traite de la pollution mentale que les réseaux
sociaux, les magazines et autres médias créent en imposant des standards de beauté, des
peaux lisses et des visages déformé. j’ai décidé d’aller à l’inverse de la tendance et de donner
place aux imperfections.
Pour ce faire je voulais initialement me servir de la capacité panchromatique des films Noir et
Blanc argentique pour faire ressortir les défauts rouges de la peau à l’aide de filtre bleue et
Cyan, puis travailler au tirage les photos pour faire de plus ressortir tous ça. De plus, une démarche
de photographie de mode était importante, à mon avis pour servir la cause au mieux.
Le but étant que la démarche reste égale aux types de photos que la série dénonce. La série
devait initialement être prise au moyen format argentique, tirée sur papier baryté et avec une
lumière type mode. Le temps me manquant, toute la série sera prise en numérique au format
carré et imprimée en jet d’encre.
La deuxième série nommée sous les déchets, la plage traite de la pollution au sens propre où
on l’entend, c’est-à-dire les déchets qui se trouvent dans la nature, dans la rue. Pour montrer
cela j’ai décidé d’inclure dans ma série 2 types de photos qui font écho. Une partie sera des
photos prises sur le terrain, des photos de paysages, polluée, salie… le but étant de montrer de
façon factuel l’ampleur de la pollution à un lieu précis et à un instant T. Les photos de la deuxième
partie sont des packshots de déchet qui feront référence aux photos de paysages. Le but
étant de les mettre en valeur comme pour montrer leurs importance, leurs impacts sur la nature.
Les photos seront prises à l’appareil photo numérique sauf pour un packshot qui sera pris à
l’aide de films inversibles grand format.
Le vrai lien entre ces deux séries est le reflet qu’elle nous donne sur notre mode de consommation
actuel.
À visage découvert :
Sous les déchets, La plage :

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